Quand pourquoi consulter sexologue - Marie Bareaud sexologue

Sexualité : quand et pourquoi consulter un sexologue ?

Parfois, nous sentons que quelque chose ne va pas mais nous ne savons pas véritablement quoi. Il n’est pas toujours facile d’écouter ses sensations et ses ressentis. Pas simple non plus toujours de dire ce que nous ressentons, de mettre des mots sur notre vécu.
Pour vous aider à clarifier ce que vous vivez ou avez été amené à vivre dans votre sexualité, voici les principales difficultés sexuelles que chacun peut connaître de façon temporaire ou prolongée et qui devraient vous amener à rencontrer un sexologue. Ces définitions ne reflètent pas la complexité des situations individuelles bien sûr ! Mais elles ont le mérite de préciser les choses. Elles vous permettront de mieux savoir quand et pourquoi consulter un sexologue. A celui-ci ensuite d’entendre la réalité de chacun !

Pourquoi consulter un sexologue ?

Le célibat non désiré

Le célibat non désiré est parfois le signe d’une sexualité qui n’est pas en mouvement, en sourdine on pourrait dire, et cela n’aide pas à rencontrer un partenaire. Il va s’agir d’envisager comment vous pouvez renouer avec votre identité sexuelle et d’aller regarder vos peurs pour vous permettre d’oser la rencontre. Comment êtes-vous heureux dans votre corps d’homme ou votre corps de femme ? Comment le fait d’être un homme ou une femme change votre rapport au monde ? Sentez-vous toute cette énergie de vie en mouvement dans votre corps, qui vous permet de vous réjouir de qui vous êtes ?

Le désir sexuel hypoactif

L’absence de désir ou désir sexuel hypoactif est le fait pour la femme ou pour l’homme d’avoir un désir sexuel faible, voire inexistant. La personne concernée arrive à ne plus vivre aucune relation sexuelle, ou alors elle accepte celle-ci sans conviction ou à contrecœur. Ce manque de désir est souvent vécu avec beaucoup de culpabilité, parce qu’il conduit le conjoint à vivre des frustrations répétées et une souffrance grandissante.

Les douleurs lors des rapports sexuels ou dyspareunie

On appelle « dyspareunie » les douleurs vécues pendant les rapports sexuels. Ce sont des douleurs génitales répétées ou permanentes, associées aux rapports sexuels chez la femme. Elles rendent alors certaines activités sexuelles et/ou la pénétration difficiles, et pour cette raison, redoutées. La femme entre dans un cercle vicieux dans lequel la crainte de la douleur encourage celle-ci. Le désir en prend un coup et les relations sexuelles sont de plus en plus pénibles. Ces douleurs ne sont évidemment pas normales et doivent être traitées.

L’anorgasmie

L’anorgasmie coïtale est l’absence d’orgasme pendant le rapport sexuel. La femme peut malgré tout vivre du plaisir à la pénétration, mais son intensité reste modérée. Parfois, la femme ne ressent rien au moment de la rencontre des sexes. Elle a souvent envie que la relation sexuelle termine rapidement.
On parle d’anorgasmie lorsque l’absence de plaisir est la règle, c’est-à-dire que le plaisir intense n’a jamais été vécu ou bien l’est de façon exceptionnelle. Aucune femme n’est née « frigide » comme on disait maladroitement autrefois, chacune peut espérer vivre un jour cette intensité dans la sexualité.

Le vaginisme

Le vaginisme est une contraction réflexe des muscles péri-vaginaux qui empêche toute pénétration lors de la relation sexuelle. La femme ne peut aller au-delà de ce que l’on appelle communément les préliminaires, tant son corps est en tension. Au lieu de s’ouvrir, elle se ferme. Le travail pour en sortir peut être long mais pas toujours, il demande patience et persévérance. Et alors, quelle joie et quel émerveillement de pouvoir vivre ce dont on était privés jusque-là !

Les troubles de l’éjaculation

Les troubles de l’éjaculation concernent le fait d’éjaculer trop rapidement ou bien au contraire d’avoir besoin de trop de temps pour éjaculer, voire de ne pas éjaculer du tout. Dans le premier cas, on parle d’éjaculation précoce. Celle-ci arrive soit avant même la pénétration, soit dans les premières minutes qui suivent la rencontre des sexes. Elle survient sans que l’homme ait la sensation d’avoir le contrôle et est le plus souvent vécue avec un fort sentiment d’échec.
Dans le deuxième cas, lorsque l’homme n’éjacule pas ou après un temps long, on utilise le terme d’ « anéjaculation ». L’homme vit le plaisir lié à la relation sexuelle mais dans une intensité modérée. Il aimerait pouvoir éjaculer mais n’y parvient pas.
Quels qu’ils soient, les troubles liés à l’éjaculation entravent souvent le plaisir de l’homme et sa satisfaction, parfois ceux de sa partenaire. Ils sont souvent vécus comme un manque de virilité, et conduisent parfois l’homme à renoncer à toute relation sexuelle plutôt que de prendre le risque d’une nouvelle déception.

Les troubles de l’érection

Les troubles de l’érection concernent l’impuissance ou la « déséréxie », c’est-à-dire la difficulté pour l’homme à maintenir son sexe en érection pendant la durée du rapport sexuel. On parle d’impuissance dans le langage courant parce que l’homme éprouve fortement dans son corps combien il n’a pas la maîtrise totale de son sexe, qui n’obéit pas comme il le voudrait !
Ces troubles érectiles sont difficilement vécus. Là aussi, l’homme peut être amené à renoncer à sa sexualité pour éviter la souffrance qui y est liée. S’il est prêt à s’engager dans une sexothérapie, il peut pourtant s’en sortir !

Les compulsions et addictions sexuelles

Les compulsions et addictions sexuelles sont de l’ordre des « paraphilies ». Ce sont toutes les situations où la personne n’est plus libre de ses comportements sexuels, au point que ceux-ci viennent empiéter sur sa vie sociale et/ou professionnelle. L’addiction entraine un sentiment de honte et de solitude, accompagné souvent d’une perte de confiance en soi. Elle demande courage et humilité pour consulter un thérapeute, dont l’accompagnement est absolument nécessaire pour en sortir et retrouver sa liberté.

Les troubles d’identité ou d’orientation sexuelle

Les troubles d’identité sexuelle sont vécus par les personnes qui ne sentent pas d’harmonie entre leur corps sexué et la manière dont elles le vivent. Elles sont par exemple de sexe masculin mais se sentent féminines ou l’inverse. Ce vécu les fait se sentir à l’écart, différentes, et les maintient souvent dans un sentiment d’isolement.
Les troubles d’orientation sexuelle concernent les personnes qui se posent des questions sur leur orientation sexuelle, c’est-à-dire le sexe qu’elles érotisent, celui pour lequel elles éprouvent une attirance sexuelle. Elles ne connaissent pas l’évidence qui rend les relations si simples. La confusion de leurs sentiments les amène à se poser beaucoup de questions, qui peuvent les épuiser du fait du manque de réponses. La sexothérapie leur permet de sortir de cet enfermement et de clarifier les choses pour retrouver le bonheur d’une sexualité heureuse.

L’éducation affective et sexuelle

Pour les parents, l’éducation affective et sexuelle n’est pas toujours simple : manque de modèles, difficulté à trouver les mots qui sonnent juste, difficulté à se sentir tout simplement à l’aise avec ce sujet souvent tabou, peur de voir se rejouer des traumatismes vécus… Pourtant, personne n’est aussi bien placé qu’un père ou une mère pour accompagner son enfant dans l’éveil de son corps, le respect qu’il se doit et qu’il doit aux autres, l’intimité, la pudeur, la sexualité. La sexualité des enfants n’est pas celle des adultes. Plus le sujet est abordé tôt, plus il est fluide à la maison et permet à l’enfant de grandir dans la sécurité et le plaisir d’être qui il est.

La ménopause

La ménopause, avec les changements hormonaux et physiques qu’elle entraine, est parfois vécue douloureusement par la femme. Alors même que la femme a assumé avec le temps les transformations de son corps liées à sa puberté puis à ses éventuelles grossesses, elle perd cette fois-ci confiance en sa capacité à vivre sereinement ces changements. Les symptômes s’intensifient, rendant ce moment encore plus difficile. Les conséquences sur la vie sexuelle de la femme peuvent la mettre en difficulté et lui faire perdre sa créativité. C’est l’occasion pour elle de retrouver autonomie et plaisir pour une sexualité radieuse !

L’andropause

L’andropause est l’équivalent masculin de la ménopause, même s’il ne présente pas – le plus souvent – le même sentiment entre un avant et un après, la baisse hormonale étant encore plus progressive et la fertilité étant toujours d’actualité. L’homme peut lui aussi être accompagné pour traverser au mieux les changements dans sa sexualité.

Alors pourquoi consulter un sexologue ? Vous avez maintenant la réponse ! Bienvenue si vous en avez besoin ! Découvrez la vidéo ci-dessous qui détaille comment se passe une séance.

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Marie Bareaud sexologue à Nantes - portrait de face

Marie Bareaud, je vous accompagne dans votre épanouissement grâce à mes formations en ligne.

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